Quelques petites histoires.
La féministe
Un jour, j’ai rencontré cette fille. Une féministe. Le genre que vous n’aimeriez pas connaître. De celles qui doivent être en opposition avec les hommes pour mieux affirmer leur position de féministe. Le girl power. De celles qui ne sont pas conciliantes et ne cherchent pas à trouver un terrain d’entente: les mâles ont trop longtemps abusé des femmes. Par ailleurs, elle est très bruyante… je n’ai pas aimé le personnage. J’avoue que j’ai du mal avec les personnes bornées. J’en suis arrivé parfois à la détester.
Puis un autre jour, on a eu le temps de discuter. J’ai découvert qu’elle avait été violée dans son enfance. Tout d’un coup, sa manière d’être avait une explication. J’ai compris. Je l’ai comprise.
La fille de mauvaise vie
Une autre fois, j’ai rencontré cette autre dame sur qui un tas de ragots circulaient. On lui attribuait des relations « amoureuses » à tout va. Certaines histoires la traitaient de fille facile. Cela principalement parce qu’elle était aperçue régulièrement en compagnie d’hommes. Était-ce vrai qu’elle était de mauvaise vie? Ou n’a t-elle pas le droit de faire ce qu’elle veut de ce qu’elle a? Je n’en sais rien mais j’ai eu la chance de lui parler. Elle me raconta un nombre incalculable de fois où ses amies, les femmes, l’avaient trahies. Ou avaient été méchantes. J’ai même trouvé deux de ces histoires surréalistes de méchanceté. Quant aux hommes, elle dit qu’au moins ils sont francs. À part ceux qui draguent et qui s’arrêtent assez vite parce qu’elle n’est pas intéressée, ils sont moins sournois et elle préfère leur (notre) compagnie.
Il y en a d’autres de ces histoires.
Ainsi, ai-je compris qu’on est bien hâtifs quand il s’agit de juger, beaucoup moins quand il faut comprendre. Nous sommes tous différents. L’idée de la norme est surfaite.
Histoire et Historique
Chaque personne transporte avec elle son historique et son histoire.
Aussi, les interactions qu’on a avec les autres sont le fruit inconscient de ce qu’on a vécu, de notre éducation, l’environnement dans lequel on a grandi, nos moments difficiles, nos moments de joie.
Alors, j’ai compris qu’en connaissant mieux une personne, on la comprenait.
Nous sommes responsables de la perception que les autres ont de nous. Quand on ne raconte pas nous mêmes nos histoires, nous laissons le champ aux autres d’en fabriquer pour nous (sur la base des apparences, les seuls bouts d’information dont ils disposent).
Par exemple, avez vous déjà été témoin de ces histoires de couple? Comment l’un et l’autre se sont séparés? Avez-vous déjà pris parti pour l’un ou l’autre des protagonistes? Principalement parce que c’était celui qui parlait le plus… qui racontait sa version de la relation ou de la rupture. Sans jamais entendre ce que l’autre a à dire.
Ce sont de ces histoires non dites, ces personnes qu’on juge sur des apparences, notre attitude à blâmer ce qu’on connaît peu qu’est né « Stories ». Une série de vidéos pour parler de nos histoires personnelles et profondes. Pas nos réussites et nos vanités, plutôt ce qu’on a du mal à raconter. Nos peurs et nos victoires émotionnelles. C’est un exercice psychologique, un exercice de sincérité qui envoie au monde un message sur le « vrai nous ».
Voir l’épisode 1 —> Georgia: donner du sens à sa vie
Pour en savoir plus —> C’est quoi Stories?
J’apprécie vraiment. Ces mots sincères me rappellent un poème que j’ai écrit en 2010-2011 dont qlqs vers: « Une histoire, elle est toujours une histoire
Peut-être une vie,peut-être une cible.
Une étrange vie, une douleur cible ;
Banale mais sûre, vécue plus que fanée.
Une histoire, elle est toujours une histoire (…) »
Bravo, je ne me lasse pas de regarder les vidéos de Stories!
Merci de nous aider à comprendre l’autre et à voir en lui un être merveilleux.