Depuis deux ou trois années, je n’ai pas arrêté de me répéter qu’il fallait que je m’achète un nouvel appareil photo. Surtout depuis la disparition soudaine de l’ancien.
Après de multiples hésitations (ce n’est pas donné ces gadgets), j’ai fini par céder à l’appel de la passion.
« Si on ne dépense pas pour nos passions, pour quoi dépenserait-on? » Franck Bayé
L’acquisition faite, je découvre l’initiative Fotowalk. Le croisement d’une marche de santé avec la passion de la photographie: une invitation à ouvrir grand les yeux, à avoir un point de vue différent.
Dans la ville historique de Grand-Bassam, nous sommes nombreux à déambuler, sapés comme des touristes-sportifs, armés de leurs appareils. Parfois à photographier tout et n’importe quoi. Et pour avoir le meilleur angle de vue, à se plier un peu n’importe comment.
Une expérience riche de rencontres (je me suis même retrouvé au milieu d’un gang) mais surtout encourageante pour les amateurs passionnés. Les photos des participants ont été sélectionnées puis exposées… à la fondation Donwahi.
La leçon?
Des fois, on néglige son propre travail, on s’avilit même alors qu’on détient dans nos mains des pépites. Notre manière de voir le monde, ce qu’on est a de la valeur. Prenons en conscience.