Ils veulent bosser avec moi

Je crois que je vous dois quand même un petit compte rendu sur l’opération « Voulez-vous bosser avec moi? » Mea Culpa… il a pris trop de temps à arriver.

Pour commencer… Un grand merci. Pour les encouragements et tous les partages. Beaucoup d’histoires reçues viennent du pouvoir des retweets.
Quand j’écrivais cet article, je me disais: « Stéphane? Si tu as 5, maximum 10 histoires, tu as gagné ta vie! »
Et puis j’en ai reçu 43. Certaines hors délai mais quand même!!! Qua-ran-te-trois personnes ont pris le temps de m’écrire leur histoire. C’est tout simplement fabuleux.

Et comme vous pouvez vous y attendre, il y a des histoires superbes, bien écrites, poignantes, étonnantes et pleines de sincérité. Des fois, je me suis dit devant certains écrits: « Mais comment se fait il qu’il y ait autant d’âmes magiques dehors et qu’on ne les voit pas? »
Ou pire…
« Comment vais-je réussir à me décider dans tout ça ? ».

L’homme propose. Dieu dispose.
J’avais un plan: Travailler avec une personne. A la fin, je suis entouré de plusieurs qui ont chacune un talent, une particularité et une attente différente de moi.

Petite découverte des qualités qui ont retenu mon attention.

Number One: D.

Ce qui m’a plu dans son texte est sa capacité à tourner tout en dérision. Et il n’a pas hésité à raconter une expérience qui était très inattendue. Ensuite au cours de notre rencontre, les atomes se sont rapidement accrochés. S’il était « intimidé » par l’exercice, il l’a suffisamment bien caché. Mais ce qui a été décisif et a joué en sa faveur est son attitude et son habitude à faire toujours plus que ce qu’on lui demande ou à chercher systématiquement des solutions dès qu’il a un blocage.

Number Two: B.

B. a partagé un de ses textes dans lequel on joue avec l’esprit du lecteur. Il m’avait déjà vu quelques mois avant. Et dans son écrit, il a parlé de lui, de ses qualités (nombreuses) et tout au long du récit a réussi à m’amener à ce jour dont je me rappelais. Ce qui est frappant chez B. c’est son sens du détail. Le garçon est méticuleux. Notre premier entretien était tellement décomplexé qu’il s’est mis à me faire un interrogatoire (pourtant j’étais censé être celui qui pose les questions).

Number Three: S.

Quand j’ai fini de lire son histoire, je me suis juste dit: « mon petit truc je veux faire… une personne super qualifiée comme ça veut bosser avec moi? wooooow ». Dans le récit, il y avait de la précision et de l’ordre. C’était impressionnant et par dessus le marché, l’histoire personnelle de S. est une histoire de courage. Et voilà ce que j’ai valorisé le plus. Son courage. Sa volonté a toute épreuve. Et on a commencé à travailler sur un projet et je peux vous dire que je sens toute son expérience.

Number four: S. (aussi)

Elle a assurément un talent pour écrire… elle se sous-estime. Elle m’a dit pendant notre entretien qu’elle appréciait que j’écrive de la poésie et que mon blog est aussi bien écrit. Elle dit qu’elle attendait de moi que je l’aide à partager ses émotions… elle n’y arrive pas. J’ai souri et lui ai répondu que « si, elle y arrive déjà bien ». (Je me suis gardé de lui dire qu’un vent de « chair de poule » me traversa pendant la lecture de son histoire). S. est le genre de talent qui s’ignore quand je suis le genre qui sublime ces talents-là.

Number five: B. (BIS)

Lui a la tête dans les nuages. Magnifique. Il n’est pas d’ici mais quel regard différent il a sur les choses. Il a une page instagram que je trouve très rafraichissante et quand il m’a dit que c’était qu’avec son téléphone qu’il prenait les photos, j’étais estomaqué. Sans être un mentee, on a décidé de discuter de temps en temps sur « Stories » et on est d’accord que la distance ne devrait pas empêcher les collaborations.

Number six: S. (encore)

Voilà encore une belle plume. Elle doit le savoir puisqu’elle pense à écrire un livre un de ces jours. On ne parlera pas de son histoire puisqu’elle a été un beau voyage. Ce qui est frappant, c’est la foison d’idées qui pullulent dans son esprit et… et… son franc-parler. Même si elle attend que je la guide, j’aime beaucoup l’idée qu’elle ne se privera pas de me dire si je fais une chose mal.

Vous devez vous dire, mais pourquoi il ne donne pas les noms avec photo à l’appui? Parce qu’ils ne savent déjà pas que je publie cet article et je laisse à chacun la liberté de garder son anonymat ou de rendre publique sa démarche.

Encore merci à tous pour avoir participé à cette aventure et j’espère que tous ensemble, on réalisera des choses visibles qu’on partagera… peut-être.

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